Wattel déloge Gastaldello de Tokyo, Ndoye Brouard double la mise

Aya Magdi Lundi 22 Mars 2021-10:52:54 Sports
 La Française Marie Wattel, après avoir remporté la demi-finale du 50 m papillon, lors des Championnats du monde, le 26 juillet 2019 à Gwangju (Corée du sud)
La Française Marie Wattel, après avoir remporté la demi-finale du 50 m papillon, lors des Championnats du monde, le 26 juillet 2019 à Gwangju (Corée du sud)

Déjà promise aux Jeux de Tokyo sur 100 m papillon, Marie Wattel s’y est aussi fait une place sur 100 m aux dépens de Béryl Gastaldello, samedi à Marseille. Au lendemain du 100 m dos, le jeune Yohann Ndoye Brouard a lui doublé la mise sur 200 m dos, selon l’AFP. Dès l’ouverture de la première fenêtre de qualification olympique en décembre, Wattel avait assuré sur 100 m papillon (57.40 pour 57.51 fixées). Elle a entériné sa qualification sur cette course hier dimanche. En attendant, la nageuse qui a grandi à Annecy - comme Ndoye Brouard - s’est emparée du billet en jeu sur 100 m, aux dépens de Gastaldello, jusque-là en pole position. Gastaldello, installée au Texas et qui n’a pas fait le voyage jusqu’à Marseille, était passée sous le chrono olympique (53.53) en décembre, en 53 sec 40. Wattel avait fait aussi bien mi-février à Manchester, mais restait derrière sa concurrente en raison d’un temps moins rapide en série. Cette fois, elle a fait mieux en 53 sec 32. Ce qui représente, à ce stade certes encore précoce, la quatrième meilleure performance mondiale de l’année. Une réussite accueillie, comme souvent avec Wattel, dans les larmes. “Aux JO-2016, je m’étais rendue compte que les meilleures sur 100 m papillon étaient les meilleures sur 100 m, qu’on retrouvait globalement les mêmes filles en finale. Et je me suis dit: +Je veux être parmi ces filles-là, je veux être parmi les meilleures sprinteuses au monde, raconte la nageuse qui s’entraîne à Loughborough, en Angleterre, depuis 2017. C’est un pari que j’ai fait il y a quatre ans et demi maintenant, et ça se réalise, c’est cool.” “Stratégiquement, j’ai fait la pire course possible. Mais je voulais partir à fond, prendre des risques, parce qu’en finale des Jeux, les meilleures filles partent comme ça. Le dernier 25 m, ça a fait vraiment, vraiment mal, explique-t-elle. Parfois nager avec le cœur, ça paie, et ça fait plaisir.” Pour Ndoye Brouard, ce week-end marseillais n’est “que du bonheur”.

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